
Un tribunal bolivien a décidé lundi que l'une des procédures contre l'ancienne présidente par intérim de la Bolivie Jeanine Áñez se déroulerait sous la forme d'un jugement de responsabilité et non par des moyens ordinaires comme initialement proposé.
L'affaire qui est transférée à la juridiction spéciale qui doit maintenant être examinée par le Parlement est liée à une nomination qu'Áñez a faite au sein de la Bolivian Food Company (EBA) pendant son administration en 2020.
S'adressant à EFE, l'avocate Norka Cuéllar, l'une des représentantes de l'ancien président, a assuré que la quatrième chambre criminelle de La Paz « a rétabli l'état de droit dans ce processus » puisque le parquet a demandé que l'affaire soit maintenue par les voies ordinaires.
Cuéllar a expliqué que la défense de l'ancien chef de l'État « n'a jamais cherché à obtenir l'impunité mais à être poursuivi sur la voie tracée aux anciens présidents » du pays, et c'est pourquoi le processus passe désormais au législatif.
Ce qui est approprié, c'est que le Parlement prenne l'affaire qui doit être approuvée à l'avance par les deux tiers des voix, c'est-à-dire avec le consentement de l'opposition, étant donné que le Mouvement pour le socialisme (MAS) au pouvoir n'a pas assez pour céder la place à ce jugement.
La procédure stipule également que ce processus doit être soumis au Bureau du procureur général et à la Cour suprême de justice du pays, qui devront poursuivre l'affaire au niveau législatif.
Au Parlement, il existe également d'autres affaires contre l'ancien président par intérim, la plus importante étant l'inculpation de la mort de plus de vingt civils dans les massacres de Sacaba et de Senkata en 2019.
La résolution a émané lundi, lors d'une nouvelle audience sur le procès ordinaire de l'affaire du « coup d'État II » dans laquelle Áñez est accusé de crimes tels que manquement à ses devoirs et résolutions contre la Constitution.
Áñez est détenu depuis mars 2021, initialement accusé de terrorisme, de sédition et de complot dans l'affaire du « coup d'État I », qui a d'abord ordonné quatre mois d'emprisonnement préventif, puis les a prolongés à six mois.
Ensuite, le processus du « coup d'État II » a été ouvert, ce qui a permis de prolonger sa détention pour une période similaire.
Ce dernier cas est basé sur l'accusation du gouvernement et du MAS qui établit qu'Áñez, à la suite de la démission du président de l'époque Evo Morales, de son vice-président et des chefs du Sénat et de la Chambre des députés, a illégalement assumé la présidence du pays.
Pour sa part, la défense d'Áñez assure qu'à la fin de 2019, il y avait un vide de pouvoir dû à la renonciation à toute la ligne de succession et au respect des procédures de la Constitution.
(Avec des informations d'EFE)
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