
Le Parti communiste du Venezuela (PCV) a dénoncé lundi le « silence institutionnel » qui existe après la mort de deux de ses militants en moins de trois mois, dans l'État d'Apure, à la frontière avec la Colombie, malgré le fait que les dirigeants de la formation politique aient demandé au bureau du procureur pour enquêter sur les événements.
« Silence institutionnel après l'assassinat du militant du parti Juan de Dios Hernández à Apure », a écrit le parti sur son compte Twitter, une semaine après la mort du membre de la formation, qui a été finalisé lundi dernier, alors que trois mois n'avaient pas été achevés depuis le meurtre de José Urbina, du même parti, qui a été tué le 10 janvier de cette année.
Hernández et Urbina étaient actifs dans la même cellule du PCV et « ont été tués dans la même population » et « tous deux avaient dénoncé des mafias et des irrégularités dans leurs municipalités ».
Selon le secrétaire général de la formation, Oscar Figuera, dans une interview sur Radio 1, le ministère public « ne s'est pas officiellement prononcé ou n'a pas ouvert d'enquête à ce sujet, bien que, suite à un sit-in organisé par le Parti pour réclamer justice devant le Bureau du Procureur, un responsable a reçu une délégation de cette organisation politique ».
Le député de l'Assemblée nationale (AN, Parlement) a assuré que le responsable les informait que « dans ces cas, les enquêtes étaient difficiles car les procureurs désignés étaient également en danger ».
Le chef du parti a rappelé qu'en sept ans, cinq militants ont été tués et qu'un est porté disparu, alors que « tous ces crimes contre des cadres communistes restent impunis ».

Le meurtre de Juan de Dios Hernández avait également été dénoncé par l'ancien député chaviste Juan Francisco García Escalona, qui a affirmé que le militant avait perdu la vie aux mains de groupes armés opérant dans la région frontalière.
« J'élève à nouveau la voix pour rejeter l'assassinat de dirigeants politiques à Apure. Juan de Dios Hernández, qui était membre du PCV, a été enlevé et tué par des groupes armés opérant à Puerto Páez, les excès se poursuivent à notre frontière. La justice ! », écrivait García Escalona la semaine dernière sur Twitter.
Comme dans le cas d'Urbina, on ignore si Hernández avait reçu des menaces en raison de son statut de membre du PCV ou pour toute autre raison.
(Avec des informations d'EFE)
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