
Un bus touristique transportant 123 personnes d'origine étrangère était géré par des éléments de la Garde nationale en coordination avec des agents de l'Institut national des migrations (INM) du Secrétariat du gouvernement lors de son passage dans la municipalité de Palmar de Bravo, dans la zone centrale de l'État de Puebla.
À la suite d'actions de renseignement et de travaux conjoints entre les agences gouvernementales, 82 migrants en provenance du Guatemala ont été identifiés à l'intérieur du bus, 12 en provenance du Honduras, 9 en provenance de Cuba, 7 en provenance du Salvador et 13 en provenance du Nicaragua.
N'ayant pas pu vérifier leur séjour légal dans le pays, les 123 personnes ont été transférées dans les bureaux de l'Institut national des migrations (INM) où débutera le processus administratif qui définira leur statut juridique au Mexique.
Dans un communiqué, l'Institut national des migrations (INM) a indiqué que le chauffeur et son assistant, tous deux de nationalité mexicaine, ainsi que le bus touristiques, ont été mis à la disposition du Bureau du Procureur général de la République (FGR) car ils sont liés à la commission éventuelle du crime de traite des personnes.
Il convient de mentionner que, conformément à l'article 159 de la loi fédérale sur les migrations, une peine de 8 à 16 ans d'emprisonnement et une amende de 5 000 à 15 000 jours de salaire minimum sont imposées à quiconque :
- Aux fins de trafic, emmener une ou plusieurs personnes dans un autre pays sans documentation appropriée, afin d'obtenir directement ou indirectement un profit
- Introduire, sans documentation appropriée, un ou plusieurs étrangers sur le territoire mexicain, afin d'obtenir directement ou indirectement un profit
- L'hébergement ou le transport à travers le territoire national, dans le but d'obtenir directement ou indirectement un profit, à un ou plusieurs étrangers afin d'échapper à l'examen de l'immigration
Malgré les efforts déployés par les autorités mexicaines pour contrôler la crise migratoire, celle-ci continue de croître, comme en témoigne le rapports de l'Institut national des migrations (INM), une institution qui rapporte au moins deux fois par semaine la découverte de migrants transitant illégalement dans différentes parties de la République mexicaine.
Ce fut le cas de 33 hommes, six femmes et six enfants en bas âge d'origine guatémaltèque, de trois femmes et six hommes de Cuba, d'une femme, de deux hommes et de deux mineurs d'El Salvador et de deux Honduriens, qui ont été découverts à intérieur d'un camion-tracteur qui traversait la municipalité de San Pedro Tapanatepec à Oaxaca le week-end dernier.
Les 61 migrants voyageaient cachés dans la boîte et la cabine du camion-tracteur, lorsque des éléments de la Garde nationale (GN) ainsi que le Secrétariat de la marine (Semar) et le bureau du procureur général (FGR) ont ordonné l'arrestation de l'unité de transport au point de contrôle de la municipalité de sud-est du Mexique, le bruit provenant de l'intérieur du camion a fini par trahir la présence d'étrangers.
Comme dans le cas du camion touristique à Puebla, les migrants ont été emmenés dans les bureaux de l'Institut national des migrations (INM), tandis que le chauffeur et son compagnon ont été mis à la disposition du Bureau du procureur général (FGR) pour traite présumée de personnes.
Malgré le renforcement de la surveillance à la frontière sud du Mexique ces dernières années, des milliers de migrants en provenance d'Amérique centrale, mais aussi de Cuba, d'Haïti et de divers pays d'Amérique du Sud, d'Afrique et d'Asie, entrent sur le territoire mexicain dans le but d'atteindre les États-Unis.
Les trafiquants d'êtres humains recherchent des itinéraires pour les étrangers et se garent parfois dans les États du Chiapas, Tabasco, Veracruz, Oaxaca, Puebla et dans l'État de Le Mexique en tant qu'étape intermédiaire de leur voyage vers le pays d'Amérique du Nord.
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