
Les États-Unis ont condamné la « vague d'oppression » à Cuba et ont salué ceux qui s'expriment contre « la répression » de la dictature, ont-ils déclaré dans un tweet du chef de la diplomatie pour les Amériques publié mardi.
« Le #11J, le régime cubain a déclenché une vague d'oppression implacable contre son propre peuple. Chaque voix qui s'élève face à cette répression fait une différence dans la vie de ceux qui sont injustement persécutés. Joignez-vous à nous pour nous lever et demander #PresosPorQué », a tweeté Brian Nichols.
Le tweet accompagne une vidéo sous le hashtag #PresosPorQué, une campagne du département d'État pour les prisonniers politiques cubains lancée il y a des mois. En un peu plus d'une minute, il affirme que « des centaines de Cubains innocents sont condamnés à des années de prison » pour « le crime de manifester pacifiquement ».
« Le 11 juillet 2021, des dizaines de milliers de Cubains sont descendus dans la rue (...) en raison de la répression de la liberté d'expression, d'un système de santé défaillant et d'une mauvaise gestion économique. Au lieu d'écouter le peuple cubain, le régime cubain en a détenu plus de 1 400 ; dans le but de le réduire au silence, il utilise de faux jugements pour emprisonner injustement des centaines de Cubains », peut-on lire sur une pancarte qui accompagne les images.
« Une génération de Cubains passera une grande partie de sa vie derrière les barreaux juste pour le plaisir de parler », ajoute-t-il.
« Les États-Unis se tiennent aux côtés de tous les Cubains qui recherchent une vie meilleure et une voix au sein de leur gouvernement », insiste la vidéo, qui exhorte la communauté internationale à s'exprimer et à « agir pour aider le peuple cubain ».
Récemment, l'Observatoire cubain des droits de l'homme (OCDH) a rapporté que la dictature cubaine « a commis au moins 406 actions répressives contre la population civile en mars ».
L'organisation basée à Madrid a documenté 121 arrestations « arbitraires » et 285 « abus » tels que « sites d'hébergement, procès, harcèlement, amendes, convocation de la police, menaces, exil obligatoire ou expulsion de travail ».
« Nous dénonçons le fait que le régime consolide son offensive contre l'opposition et les militants, qui se trouvent dans la position de choisir entre le harcèlement constant, l'emprisonnement ou l'exil », a déclaré l'OCDH dans un communiqué.
En outre, l'ONG a rappelé qu'au cours du mois de février, des militants de l'organisation dissidente Ladies in White avaient été arrêtés à plusieurs reprises. Dimanche dernier, la dirigeante du collectif d'opposition, Berta Soler, a été arrêtée pour le onzième dimanche consécutif.
En juillet 2021, des manifestations ont éclaté sur l'île, faisant un mort, des dizaines de blessés et 1 395 arrêtés, dont 728 sont toujours emprisonnés, selon les derniers chiffres de l'ONG Cubalex basée à Miami.
Certaines des personnes arrêtées en juillet ont été condamnées à des peines allant jusqu'à 20 ans de prison, selon le groupe Justice 11J, qui surveille les procès.
(Avec des informations de l'AFP)
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