
Le Tribunal électoral de la magistrature de la Fédération (TEPJF) a estimé que le décret approuvé jeudi dernier permettant aux fonctionnaires de diffuser et de promouvoir la consultation et qui a été publié au Journal officiel de la Fédération (DOF), n'est pas applicable pour la révocation de Mandat qui se tiendra le 10 avril prochain et pour les processus électoraux déjà en cours.
La Chambre spécialisée du Tribunal a décidé qu'il ne pouvait pas être appliqué pour le moment, car il serait contraire à la temporalité établie à l'article 105 de la Constitution, qui stipule que les amendements aux règles électorales doivent être approuvés et publiés au moins 90 jours avant le début des élections ou, dans ce cas, la demande de révocation, ce qui n'a pas eu lieu.
« Cette spécification de la portée des concepts mentionnés dans le décret est fondamentale et ne devrait donc pas s'appliquer aux processus électoraux déjà entamés car l'application des principes régissant ces élections pourrait alors être modifiée, du moins celle de la certitude, qui implique que toutes les personnes qui vont participer activement à la procédure et celles qui vont voter doivent être très claires », a déclaré le président de la Chambre, Rubén Lara.
Il a expliqué que si le décret était appliqué dans les processus électoraux actuels, cela modifierait la certitude des règles auxquelles ils sont soumis, auxquelles ils seront soumis et qui détermineront les voies de ces processus, ainsi que celles de la sécurité juridique, de la légalité et de la non-rétroactivité de les normes.
Les considérations expliquées par Lara ont été soutenues par les deux autres juges de la Chambre spécialisée. « Il me semble qu'il y a une détermination constitutionnelle très claire dans l'article 105, qui concerne le fait que les lois électorales ne peuvent pas être modifiées dans les 90 jours précédant ou avant le début du processus électoral dans lequel elles seront appliquées », a plaidé le président.
« Cette nouvelle interprétation, cette détermination de la portée, ayant été approuvée et étant entrée en vigueur alors que les processus électoraux ont déjà commencé dans certaines entités, ne pouvaient alors pas régir le développement de cette phase électorale », a déclaré Lara.

De son côté, la juge Gabriela Villafuerte a souligné que « la validité de ce décret, qui est en vigueur aujourd'hui (vendredi), ne répond pas à l'exigence de certitude sur les règles qui doivent fonctionner dans les processus électoraux déjà en cours. Il est valable, à compter d'aujourd'hui, mais il ne s'applique pas à la révocation du mandat qui est en cours », a-t-il précisé.
Il convient de rappeler que jeudi dernier, la session plénière du Sénat de la République a approuvé par 67 voix pour, 34 contre et zéro abstention, l'avis permettant aux fonctionnaires et aux législateurs de diffuser et de promouvoir la Consultation sur la révocation des mandats qui aura lieu le 10 avril.
Par des cris et des cris, les sénateurs de Morena et leurs alliés ont approuvé la décision qui considère que la diffusion de la consultation ne constitue pas de la propagande gouvernementale.
Ce que l'on appelle le « décret » établit une interprétation dans la loi générale sur les procédures électorales et la loi fédérale sur la révocation du mandat, de sorte que les opinions et les actions des agents publics concernant la révocation du mandat ne soient pas considérées comme de la propagande gouvernementale.

Après ce qui s'est passé au Sénat, le chef du Parti d'action nationale (PAN), Marko Cortés, a confirmé qu'il allait déposer une action en inconstitutionnalité devant la Cour suprême de justice de la nation (SCJN) pour faire cesser le décret.
À travers ses réseaux sociaux, il a déclaré que ce qui a été fait par Morena et ses alliés ne fait que montrer que le Mexique est sous un régime autoritaire qui répond aux instructions émises par le Palais national au profit du président Andrés Manuel López Obrador.
Il a également déclaré que le « décret » porte un « coup sérieux à la démocratie », puisqu'il s'agit d'une chose illégale, même décrite par la Constitution.
« Changer les règles de consultation en pleine consultation est totalement inconstitutionnel, illégal et immoral. C'est un sérieux coup porté à la démocratie », a-t-il souligné tout en précisant que le PAN va porter une action d'inconstitutionnalité, différente de celle qui sera portée par les groupes législatifs de la coalition Va X Mexique.
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