
Il y a quelques jours, le ministère colombien des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué qu'il y avait déjà une date pour entendre la décision de la Cour internationale de justice, un tribunal rattaché à l'ONU et basé à La Haye (Pays-Bas), sur deux poursuites intentées par le Nicaragua et la Colombie. La décision sera annoncée le 21 avril 2022.
Cette nouvelle est importante pour les parties car c'est une décision qui interfère avec l'importance de la souveraineté et des espaces maritimes dans la mer des Caraïbes. En effet, depuis 2013, le régime de Daniel Ortega accuse l'État colombien d'avoir violé ce droit, mentionné dans les accords signés dans les traités internationaux par les deux pays.
Selon le Nicaragua, la marine nationale colombienne continue d'opérer dans les eaux de la mer des Caraïbes qui ne relèvent plus de sa juridiction. En outre, il indique que la publication du décret 1946 de 2013, qui établit la zone contiguë intégrale de l'archipel, le gouvernement de la Colombie omet les changements qui auraient dû se produire sur la carte après la décision.
Mais la Colombie nie ces incidents et, pour preuve, soutient qu'il n'y a jamais eu de saisies ou de saisies dans cette partie de la frontière maritime. Il a même fait une demande reconventionnelle dans laquelle il a mis en garde : « Le Nicaragua a violé les droits de pêche artisanale des habitants de l'archipel, en particulier de la communauté Raizal, d'accéder et d'exploiter leurs rives de pêche traditionnelles ».
Au Nicaragua, en outre, un décret aurait été publié qui serait contraire au droit international et chercherait à ajouter encore plus de zones marines que ce qu'il avait déjà gagné devant les tribunaux, au détriment de la Colombie.
À cet égard, il convient de préciser que la décision ne se concentrera pas sur la modification des cartes et des délimitations des pays, car dans la décision de 2012, certaines limites avaient déjà été émises indiquant que l'archipel de San Andrés appartenait à la Colombie, tout comme toutes les clés appartenaient à Colombie, y compris celle de Quitasueño.
Afin de prendre une décision, la Cour a écouté les deux parties. Pour la Colombie, la vice-présidente et chancelière, Marta Lucía Ramírez, le gouverneur du département de San Andrés et Providencia, Everth Hawkins Sjogreen, la marine nationale et le représentant de la communauté raizal, Kent Francis James, se sont exprimés directement parce que l'une des activités sur lesquelles ils dépend économiquement est la pêche ancestrale et cela a été affecté par ce qui a été décidé par la Cour en 2012. Pour sa part, le pays d'Amérique centrale a fourni les éléments de preuve qui étayeraient son allégation de non-respect de la norme et de ce qui a été émis par la Cour en 2012.
Comme l'a mentionné El Tiempo, la décision aura de larges répercussions sur le prochain gouvernement, qui devra se pencher sur la question et décider de la bonne stratégie devant ce tribunal international et contre le Nicaragua. Eh bien, dans le cas de la Colombie, la décision affecte non seulement la question de la souveraineté mais également un revenu économique clé pour les communautés de l'archipel de San Andrés.
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