L'ironie subtile d'Hillary Clinton sur le fait d'être sanctionnée par le Kremlin

L'ancien secrétaire d'État a plaisanté après la nouvelle des sanctions réciproques imposées par le gouvernement Vladimir Poutine à l'encontre de plusieurs responsables et politiciens américains

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En réponse aux sanctions imposées par les États-Unis à l'occasion de l'invasion de l'Ukraine, le gouvernement russe a indiqué dans une déclaration au ministère des Affaires étrangères qu'à compter d'aujourd'hui, mardi 15 mars, il appliquait des sanctions réciproques contre le président américain Joe Biden et le secrétaire d'État Antony Blinken, en plus du secrétaire à la Défense des États-Unis et de plusieurs chefs d'agences du gouvernement des États-Unis.

Les sanctions comprennent une interdiction d'entrée sur le territoire russe à la fois pour Biden et les membres de son gouvernement inclus dans la « liste noire », bien que le ministère des Affaires étrangères déclare dans son communiqué que la Russie ne refuse pas de maintenir des « contacts officiels » avec les personnes touchées, selon le russe local agences.

Hillary Clinton, l'une des personnes sanctionnées par le Kremlin, a décidé de prendre l'actualité avec humour. « Je tiens à remercier l'Académie russe pour ce prix d'excellence », a-t-il écrit sur Twitter.

La blague de Clinton sur Twitter

Mardi, la Maison Blanche a minimisé les sanctions annoncées par la Russie contre le président américain Joe Biden et d'autres responsables américains, en plaisantant que Moscou semble avoir le mauvais objectif en imposant ses restrictions.

La porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki, a rappelé que le nom complet du président américain est Joseph Robinette Biden Junior, car son père porte son nom, et que le nom de famille n'apparaît pas sur la liste des sanctions annoncée par la Russie.

« Le président est un 'junior', donc son père a peut-être été sanctionné. Qu'il repose en paix », a déclaré Psaki lors de sa conférence de presse quotidienne.

Pour le reste, la porte-parole de Biden, qui figure également sur la liste des sanctions, a minimisé l'impact de l'annonce de Moscou. « Personne n'est surpris d'apprendre qu'aucun de nous n'a prévu de voyage touristique en Russie et qu'aucun d'entre nous n'a de compte bancaire auquel nous n'avons pas accès. Nous allons donc prendre de l'avance », a conclu la porte-parole.

Outre Biden, Blinken et Psaki, la liste des sanctions de la Russie comprend le secrétaire à la Défense Lloyd Austin ; et le chef d'état-major interarmées Mark Milley ; ainsi que le conseiller à la sécurité nationale de Biden, Jake Sullivan.

Joe Biden, Lloyd Austin et Antony Blinken ont également été sanctionnés (REUTERS/Jonathan Ernst)

Le directeur de la CIA, William Burns, et quatre autres hauts responsables du gouvernement Biden, dont la directrice de l'Agence américaine de développement (Usaid), Samantha Power, figurent également sur la liste.

Il est complété par le fils de Biden, Hunter ; et l'ancienne secrétaire d'État et ancienne candidate démocrate à la présidentielle Hillary Clinton.

L'annonce de Moscou est une représailles aux sanctions imposées par les États-Unis à l'occasion de l'invasion russe de l'Ukraine, qui affectent entre autres le président russe Vladimir Poutine et le ministre des Affaires étrangères du pays Sergueï Lavrov.

Les sanctions imposées par Moscou comprennent une interdiction d'entrée sur le territoire russe à la fois pour Biden et les membres de son gouvernement sur la « liste noire ». Cependant, le ministère des Affaires étrangères déclare dans son communiqué que la Russie ne refuse pas de maintenir des « contacts officiels » avec les personnes touchées, selon les agences russes locales. Le gouvernement russe a également annoncé lundi des sanctions contre le premier ministre canadien Justin Trudeau et les membres du Parlement canadien.

(Avec des informations d'EFE)

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